Franck Chavet

e baromètre 2013 de l’attractivité de la France édité par Ernst & Young est sans appel. La France attire moins d’investisseurs qu’en 2012. Ainsi 471 projets d’implantation internationale ont été enregistrés en 2012, soit un recul de 13% du nombre de projets par rapport à 2011.

La France conserve toutefois sa 3ème place au classement, mais passe au 5ème rang en termes d’emplois créés, derrière le Royaume-Uni et l’Allemagne, mais également la Russie et la Pologne. Le Royaume-Uni confirme son leadership historique avec 697 projets annoncés en 2012, et l’Allemagne conforte sa 2ème place avec 624 projets.
Si ces deux pays enregistrent une hausse en nombre de projets, creusant l’écart avec la France, l’Allemagne marque néanmoins le pas avec 12 508 créations d’emplois, tandis que le Royaume-Uni poursuit sa progression, avec un nombre d’emplois créés, 3 fois supérieur à celui enregistré en France.
« Les résultats du baromètre indiquent clairement que les investisseurs étrangers adressent un dernier appel à la France. Le regard porté sur notre pays qui provient de l’intérieur contraste avec la vision plus positive d’une France vue de l’extérieur par les investisseurs non implantés dans l’Hexagone. Les investisseurs internationaux semblent croire davantage que les Français eux-mêmes, en nos atouts et en notre capacité de développement » commente Jean-Pierre Letartre, président d’Ernst & Young en France.
Pour autant, la France reste sur le podium grâce à des atouts reconnus : une industrie logistique efficace, des filières d’excellence (comme l’aéronautique ou le spatial) qui séduisent et des villes (Lyon, Grenoble, Toulouse) qui ont atteint une maturité dans leur rayonnement international.

Source du 27 juin 2013 CLASSE-EXPORT