vendredi 22 février 2013

Les PME peinent toujours à financer leur trésorerie



Les PME peinent toujours à financer leur trésorerie
Par Arnaud Dumas - Publié le 21 février 2013, à 16h53

© D. R.
Obtenir un crédit de trésorerie reste difficile pour une grande partie des TPE et des PME. La commission financement de la CGPME a décidé de fournir les bonnes pratiques à ses adhérents. La première réunion, avec la BPI, a eu lieu le 21 février 2013.
La CGPME continue de tirer la sonnette d’alarme sur le financement des trésoreries. Face à l’inquiétude des chefs d’entreprise, la commission financement de la CGPME a prévu de mener une réflexion sur la résolution des problèmes d’accès aux crédits de trésorerie et aux autorisations de découvert bancaire de ses adhérents. Avec pour objectif de faire remonter les conseils et les bonnes pratiques auprès de ses adhérents.
Au programme, trois réunions doivent permettre aux patrons de PME d’améliorer leur accès au financement de la trésorerie : l’une sur les aides publiques de la BPI ; l’autre sur les outils d’accompagnement pour améliorer la négociation avec le banquier ; la dernière, qui devrait avoir lieu début juin en présence de représentants des réseaux bancaires, visera à renouer le dialogue avec les banques.
Selon un sondage réalisé avec KPMG, les petites et moyennes entreprises ayant besoin de financer leur exploitation sont en effet 82 % à avoir rencontré au moins une mesure de durcissement de l’accès au crédit en 2012. Et 43 % des PME confient avoir obtenu des financements avec des frais plus élevés ou un montant obtenu plus faible que demandé.
La première réunion, le 21 février 2013, a permis aux responsables de PME de rencontrer des représentants d’Oséo, la partie financement par la dette de la Banque publique d’investissement (BPI). L’occasion pour Oséo de rappeler les différents mécanismes à la disposition des entreprises pour faciliter le financement de leurs crédits court terme. Comme la  garantie de crédit de trésorerie, lancée début janvier 2013 pour les entreprises de moins de 250 salariés, et pour laquelle Oséo dispose d’une enveloppe de 500 millions d’euros pour l’année. Ou encore l’outil de préfinancement du Crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE).


Mon analyse :

Le seul souci aujourd'hui c'est que les banques refusenet les dossiers donc pas de contre garantie de la BPI ou d'Oséo possible. Tant que l'Etat et les divers intervenants n'auront pas compris qu'il faut que la BPI prêtent en direct aux Pme/Tpe ; nous resterons sur des constats sans que les choses changent. De plus, comme depuis six mois, le gourvernement nous annonce une croissance à 0,8 % en augmentant les impôts et taxes des Pme/Tpe et leurs dirigeants, des classes moyennes, en ne réduisant pas la dette et qu'aujourd'hui on apprend que nous ferons un pénible 0,1 % : qui voudrait prêter de l'argent à des Pme/TPe alors que l'économie française se dirige vers une rigueur sans précédant et que le CICE ou la BPI n'apporteront pas le BFR nécessaire à la survie de beaucoup de PME/TPE.
Arrêtons de croire au miracle mais baissons les charges sur les TPE/PME de - 250 salariés (Taxes et charges sociales) afin de leur donner un bol d'air !!!!!!

lundi 18 février 2013







Billet d'Humeur N°2



Pour ce deuxième billet, après avoir digérer les lois de finances 2013 et rectificative 2012 ainsi que celle de la sécurité sociale 2013, mon interrogation (au-delà de toute considération politique) : « pourquoi ceux sont les entrepreneurs qui vont devoir contribuer le plus au redressement hypothétique des finances de la France ».
La majorité des mesures prises en cette fin d’année touche essentiellement les Pme-Tpe et leur dirigeant tant sur le plan de la fiscalité de leur entreprise ou que sur un plan personnel.
Les problèmes sont le manque de chiffre de d’affaire (croissance en berne) et le financement des projets ou tout simplement les besoins en trésorerie pour pérenniser les Pme-Tpe.

Pour ces problèmes, le gouvernement n’apporte pas de solutions concrètes et rapides. On nous parle de la Banque Publique d’Investissement (EX- Oséo, Fsi et autres organismes déjà existant), du Crédit Compétitivité, qui pour les Pme-Tpe n’apportera pas le « bol d’air » nécessaire et suffisant pour embaucher et stabiliser les trésoreries tant le mécanisme est complexe et surtout que la loi ne précise pas les contreparties de façon claires. On parle aussi de « Passeport de l’entrepreneur », de déblocage de plusieurs millions pour les trésoreries des entreprises ; mais dans les faits que cela apporte-t-il au quotidien à nos structures ? Qui, aujourd’hui, peut nous dire comment obtenir des facilités de trésorerie ?


Les banques ne prêtent plus ! Pourquoi ? Est-ce le fait que nos sociétés non pas de projets ou une continuité réaliste ? Les banques sont-elles juste prudente et réaliste sur le taux de croissance 2013 et sur la vision actuelle de notre économie ? Les règles que nous leur avons imposé ou que nous allons leur imposer ne les bloquent pas dans le système du financement des entreprises ? Doit-on toujours faire appel au banque ou plutôt se tourner vers les investisseurs privés que le gouvernement a massacrés en cette fin d’année ?


Il n’y a pas de recette magique mais il faut prendre des mesures qui assouplissent les règles fiscales et diminuent la fiscalité des Pme (moins de 250 salariés) afin de redonner des marges à nos entreprises qui pourront réinvestir et ainsi embaucher, payer plus d’impôts et de charges sociales et redonner du pouvoir d’achat à leurs salariés que leur a enlevé le gouvernement en septembre 2012 (fin de l’exonération des heures supplémentaires par exemple).

Mais cela ne doit pas se faire sur la durée d’un quinquennat mais au cours du premier semestre 2013 : IL Y A URGENCE !!


Voici quelques pistes pour les Pme de moins de 250 salariés :

Le taux de l’Impôt sur les Sociétés ne devraient-ils pas être de 15 % (plus de tranche à 33,1/3 %) ? sous condition simple : 1/3 des résultats aux actionnaires, 1/3 aux salariés, 1/3 restant dans la société. Evidemment, il faudrait revenir sur la taxation de l’épargne salariale à 20%.
Une baisse des charges sociales pour toute nouvelle embauche (-60% la première année, -30% la deuxième, -10% la troisième) à condition de pérenniser le salarié et une baisse de 10 % des charges sociales actuelles (moitié salariale et moitié patronale)
Stopper et supprimer l’inflation des taxes et déclarations et ainsi supprimer des services fiscaux et organismes :
            * RSI (charges de l’exploitant) : déclaration trimestrielle au réel et une régularisation annuelle  en mai via un portail internet. Cela résoudrait 80 % des problèmes avec cet organisme.

            * C.V.A.E., C3S, Taxe d’apprentissage et Formation Continue, Effort Construction et bien d'autres encore : Pour celles qui ont comme base les salaires déclarations et paiements avec la DADS au 31 janvier ; pour les autres impôts et taxes déclarations et paiements avec la déclaration annuelle des comptes et le paiement d l’impôt sur les sociétés.
Simplification et paiement par acompte chaque trimestre avec un solde annuel.


Mais pour cela, il faudrait des économies réelles et sérieuses des dépenses publiques et des collectivités territoriale (elle devrait avoir un plafond de dépenses par habitant en fonction de la situation des communes) et ainsi éviter de taxer encore et encore les entreprises et les contribuables.
Un jour peut-être (mais cela est un doux rêve) quelqu’un (autre que nos habituels donneurs de leçon que l’on voit depuis 30 ans nous expliquer régulièrement l’économie) arrivera à mobiliser l’attention afin d’avoir une vraie réflexion sans corporatisme ni d’à priori sur telle ou telle catégorie.


A suivre …………………

Franck Chavet
Publication le 12 juillet 2013









Billet d'Humeur N°1

L'Unédic prévoit 322.400 chômeurs de plus en 2012 et 178.800 de plus en 2013, le chômage va continuer à progresser et l'état a décidé (dans les différents budgets rectificatifs 2012 et 2013) d'alourdire le poids des Impôts, Taxes et Charges Sociales de toutes les entreprises et des ménages ; les "mesurettes" annoncées (BPI, CICE, Accord des partenaires sociaux) ne vont malheureusement pas inverser cette courbe voir même dans le contexte actuel (message négatif envers les investisseurs) l'aggraver.

Rappelons encore une fois qu'il faut environ 1,5 points de croissance pour arrêter de détruire des emplois ; alors "même avec 0,8 %" on en est loin.

Il ne faut pas être défaitiste mais réaliste ; le gouvernement n'a pas pris la mesure de l'ampleur des réformes à effectuer pour redresser le pays. L'augmentation des Impôts et Taxes ne permet pas pas de collecter "mathématiquement" plus de recettes (plusieurs économistes le disent) mais au contraire peuvent les diminuer.

Franck Chavet
Publication de janvier 2013

www.agice-conseil.fr